The Réseau and its CFERs: taking action for our youth and for the environment since 1990!
FAQ
The CFER students
Students attending CFER are the ones that would attend a Pre-Work Training program. The CFER approach is not offered to adults trying to rejoin the workforce.
R : Non. Les élèves ne sont pas rémunérés pour fréquenter l’école. Même si l’entreprise génère des revenus, les élèves en sont pas rémunérés lorsqu’ils font des apprentissages dans cette classe. Tout comme un élève du secondaire régulier n’est pas rémunéré pour apprendre les mathématiques, l’élève du CFER n’est pas rémunéré pour développer son autonomie, son engagement, sa rigueur et sa capacité à fournir des efforts et à être respectueux.
R : Non, loin de là. À l’image du programme de la FPT, les CFER comptent sur l’apport essentiel des entreprises et organisations de la communauté pour favoriser l’insertion socio-professionnelle de leurs élèves. Durant les deux premières années de son parcours, l’élève fait effectivement ses stages dans l’entreprise du CFER. Il est ainsi constamment accompagné par ses enseignants et éducateurs. À partir de la troisième année, l’élève peut entreprendre un ou des stages dans une entreprise de son choix.
La certification de l’élève CFER repose sur la reconnaissance du développement de ses compétences personnelles et professionnelles exclusivement dans un contexte de stage(s) hors de l’entreprise CFER.
L’entreprise CFER est une classe optimale pour développer les savoir-être essentiels à la réussite d’un stage finale : attitude et comportement, respect des règles de sécurité, motivation et endurance, autonomie face à la tâche, etc.
Parfois, des élèves feront un stage final dans une entreprise ayant un créneau d’affaires
similaires à celui du CFER. Bien souvent, l’élève optera pour un stage dans un domaine différent.
Voilà pourquoi l’enseignement dans l’entreprise de formation CFER est principalement axé sur les attitudes et les comportements et sur les compétences transférables dans tout type d’emploi.
R : La majorité des finissants des CFER vise à obtenir et maintenir un emploi au terme de leur parcours scolaire. L’objectif du parcours est de leur permettre d’obtenir le meilleur emploi accessible en fonction de leurs capacités. Certains occuperont des emplois exigeant des compétences plus spécialisés (ex : ouvrier dans une entreprise de soudure), d’autres occuperont des emplois plus simples (ex : travail à la chaîne, étalagiste, etc.).
Certains élèves préfèreront poursuivre leurs études en vue d’obtenir d’autres qualifications.
Les objectifs des CFER sont de former des personnes autonomes, des travailleurs productifs et des citoyens engagés. Compléter son parcours scolaire avec une réussite (la certification) est une étape importante dans l’atteinte de ces objectifs.
R : En premier lieu, le certificat CFER démontre que l’élève a persévéré et a réussi son parcours scolaire, malgré des difficultés. Il démontre aussi que l’élève a su trouver des sources de motivation, malgré tous les défis qu’il a dû surmonter. Le certificat démontre aussi que l’élève a atteint un certain niveau d’employabilité : il a développé des compétences liées à l’exercice d’un ou plusieurs métiers semi-spécialisés, il a développé les attitudes et les comportements attendus d’un travailleur et il a intégré les valeurs des CFER (autonomie, effort, engagement, respect, rigueur). Le certificat CFER démontre également que l’élève a été formé à intégrer et à respecter des principes de santé et sécurité au travail.
Dans certaines régions du Québec, le certificat CFER est reconnu comme un prérequis scolaire suffisant pour accéder à des emplois habituellement réservés à des personnes ayant un diplôme d’études secondaire (ex : municipalités, réseau scolaire et réseau hospitalier, milieux syndiqués, etc.)
Il est important de mentionner que généralement, dans la société, le certificat CFER n’a pas la valeur perçue d’un diplôme d’études secondaires ou d’un diplôme d’études professionnelles. C’est vrai. Le certificat CFER ne permet pas d’aller étudier au cégep, c’est aussi vrai.
Par contre, tel que le rappelait Normand Maurice, « une vie heureuse et un niveau de vie
acceptable sont parfaitement accessibles à une personne autonome, un citoyen engagé et un travailleur productif, peu importe niveau du diplôme obtenu ».
Le Réseau
R : Non, le Réseau est un organisme à but non lucratif (OBNL) indépendant. Par contre, il
travaille en étroite collaboration avec des organismes publics tels que les Centres de services
scolaire, les School Board (Commission scolaires anglophones) et le ministère de l’Éducation.
R : Le Réseau doit financer ses activités par des contrats d’affaires, par la vente de certains
services de nature pédagogique et par les contributions de partenaires privés.
R : En tant qu’OBNL, le Réseau est structuré autour de ses membres (les écoles-entreprises CFER). Lors de l’Assemblée générale annuelle, les délégués représentant les membres élisent un conseil d’administration. Ce Conseil a un mandat stratégique : orientations, suivi des projets, supervision de la direction générale. C’est la direction générale qui, avec l’équipe d’employés du Réseau, assure la gestion quotidienne des activités du Réseau.
R : Démarrer un CFER exige un alignement de plusieurs facteurs cruciaux : le désir d’une équipe enseignante de renouveler ses pratiques afin d’augmenter la réussite éducative des élèves en difficulté, le support de gestionnaires qui voudront fournir temps et appui au projet, la contribution du CSS / de la CS pour allouer des espaces dédiés à l’entreprise, un partenariat avec des entreprises pour identifier un premier créneau d’affaires, etc.
Le Réseau assistera chaque organisation scolaire qui souhaite implanter un CFER.
R : Le Conseil d’administration du Réseau autorise l’utilisation de la marque de commerce
protégée CFER. Par un processus d’accréditation, chaque CFER doit démontrer périodiquement qu’il respecte l’ensemble des caractéristiques qui définissent ce qu’est un CFER. C’est le Conseil d’administration du Réseau qui dicte et approuve ces critères d’accréditation.
De plus, chaque CFER doit demander une autorisation de dispense au ministère de l’Éducation.
Le personnel des CFER
R : Non, le personnel éducatif relève du Centre de services scolaire (ou de la Commission
scolaire). L’entreprise peut choisir d’embaucher du personnel pour épauler le travail des
enseignants et des élèves, mais ce n’est pas obligatoire. De plus, l’entreprise de quelques CFER embauche des élèves durant l’été pour assurer une production minimale dans ses contrats d’affaires.
R : Bien que certains enseignants des CFER aient un profil issu du primaire ou du secondaire, la majorité des enseignants des CFER ont un profil d’adaptation scolaire. Pour enseigner dans un CFER, il faut accepter de travailler en équipe, d’être flexible quant aux horaires et d’être prêt à devoir développer des compétences diversifiées : gestion de la production, comptabilité, ventes et marketing, gestion stratégique, etc.
Les équipes CFER comptent aussi sur l’apport de personnel non-enseignant, tels que des
éducateurs, des techniciens en travaux pratiques, des conseillers d’orientation, des
psychoéducateurs, etc. Toute expertise complémentaire est bienvenue!
L’entreprise CFER
R : Comme tout organisme à but non lucratif, l’entreprise CFER doit prioritairement assurer sa survie en payant ses dépenses habituelles. Par la suite, elle doit investir dans ses capacités de production (équipements, machinerie, outillage, etc.). Ensuite, s’il reste des surplus non affectés, l’organisme peut les consacrer à sa mission, soit de faciliter l’insertion socio-professionnelle des jeunes du CFER. Elle peut donc payer des formations spécialisées ou assumer les frais d’activités de persévérance scolaire.
R : Chaque CFER est libre de choisir son ou ses créneaux d’affaires. Le Réseau peut proposer à un CFER de contribuer à ses contrats d’affaires. Le CFER peut aussi développer ses propres partenariats avec des entreprises de sa communauté. Ainsi, certains CFER ont de forts liens d’affaires avec le Réseau, alors que d’autres sont entièrement indépendants. Les activités d’affaires d’un CFER doivent principalement être liée au recyclage et/ou au développement durable (réduire, réparer, valoriser, etc.).
R : La gestion stratégique de l’entreprise d’un CFER est assurée par un conseil d’administration. Les membres de ce CA proviennent majoritairement de la communauté. Souvent composé de 7 membres, le CA doit également accueillir un membre de la direction de l’école qui accueille le CFER et un représentant des enseignants.
La gestion quotidienne des activités du CFER est supervisée par l’équipe pédagogique du CFER. L’approvisionnement, la production, l’expédition, les ventes, la comptabilité sont quelques-unes des responsabilités partagées entre les membres de l’équipe.
R : Il n’y a pas de consignes spécifiques dictant ce que les CFER peuvent traiter comme matières résiduelles. Par contre, comme les opérations des CFER se déroulent dans une école, il n’est pas recommandé de traiter des contaminants, des matières putrescibles ou des matières dangereuses. La section Entreprises CFER de notre site web présente nos principaux créneaux d’affaires.
Les CFER sont performants dans des tâches qui exigent beaucoup de manuel. Démanteler, trier, séparer ou assembler sont les mandats habituels que l’on nous confie.
Contactez le Réseau pour savoir si vos matières résiduelles pourraient être recyclées dans un CFER.
CFER vs FPT
R : Selon les membres du Réseau, opter pour l’approche CFER plutôt que celle de la FPT apporte les avantages suivants :
- L’accompagnement constant de l’élève dans les premières années du développement de son employabilité
- Un placement de stage final facilité par le fait que le personnel enseignant a une meilleure connaissance des forces de l’élève
- La réduction des échecs en stage externe, par une préparation efficace dans l’entreprise CFER
- Des opportunités de dépassement pour les élèves, notamment lors des Olympiades et lors des Caravanes, par la participation à l’amélioration continue des entreprises de son CFER et par le compagnonnage en entreprise entre élèves expérimentés et élèves débutants
- Un enrichissement du programme ministériel, par l’apport des outils pédagogiques obligatoires des CFER
- Le développement personnel et professionnel des enseignants et éducateurs et la fin de l’isolement en mode « chacun dans sa classe », retombées du travail d’équipe obligatoire en tâche globale.
- Des opportunités de dépassement pour les membres du personnel, notamment par la gestion de l’entreprise CFER, par la tâche globale et par le réseautage avec le personnel des autres CFER
- Une charge de travail et une charge mentale mieux répartie entre les collègues, grâce à la tâche globale
- La force d’un réseau, plutôt que l’exclusion du système, tant pour les élèves que le pour personnel, ce qui favorise le partage des bons coups
- La visibilité et la crédibilité associées à la notoriété des CFER
- Un contexte concret pour former les élèves à leur futur rôle de prévention et de participation des travailleurs en gestion des risques en santé et sécurité
- La possibilité, pour des élèves plus âgés, de troquer leur rôle de stagiaire pour celui de mentor et d’accompagnateur des élèves venant d’intégrer l’entreprise du CFER
- Le recours aux outils pédagogiques CFER
- Le respect des critères d’accréditation des CFER
- La coordination de nombreux projets avec des collègues
- La gestion d’une entreprise : comptabilité, assurances, conseil d’administration, suivis administratifs avec les gouvernements, suivi de la rentabilité des opérations, etc.
- L’allocation de locaux dédiés à l’entreprise, à l’intérieur de l’école, possiblement 12 mois par année
- La nécessité d’affecter une équipe de travail stable et engagée qui assurera le bon fonctionnement du CFER