Selon un sondage mené par Léger Marketing au compte d’Éco-Peinture en février dernier, 92% des répondants trouvent qu’il est important de recycler leurs restants de peinture. Un chiffre qui démontre l’impact du programme de récupération de la peinture depuis plus de 30 ans déjà!
En 1992, le projet de récupération de la peinture voit le jour avec Normand Maurice, considéré comme le père de la récupération au Québec et instigateur des CFER. En 2001, avec la création du Règlement sur la récupération et valorisation des contenants de peinture et des peintures mis au rebut Éco-Peinture prend le relais du mandat à travers la province.
Depuis, le programme a développé un réseau de près de 1 200 points de dépôt dans les 17 régions administratives du Québec et plus de 120 millions de kilos de peinture et de contenants vides ont été détournés des sites d’enfouissement.
Toutefois, bien que la majorité des Québécois-es considèrent la récupération de la peinture importante, des défis demeurent :
- 23% des répondants ne recyclent pas, car la peinture restante est trop
minime, même si les contenants vides se récupèrent aussi. - Le tiers des répondants ne savent pas qu’autre chose que la peinture
résidentielle se récupère (ex. : teinture intérieure et extérieure, aérosol,
etc.).
Le travail de sensibilisation mené par les étudiants du CFER lors de leur tournée annuelle, et par le programme d’Éco-Peinture, demeure donc essentiel et primordial.
Si vous vous demandez si un produit peut être recyclé, consultez la liste des produits acceptés et refusés. Et n’oubliez pas qu’il soit fait d’acier ou de plastique, un contenant de peinture vide est recyclable et peut trouver une deuxième vie!