Une belle marque de reconnaissance à la rentrée 2025!


La rentrée scolaire est toujours un moment fébrile dans les CFER. Rencontrer ses élèves, découvrir de nouveaux collègues, fixer les objectifs de l’année… tout ça peut être stressant!

Bien que le travail auprès des jeunes des CFER soit très valorisant, il est toujours plaisant et gratifiant de constater que des gens de la communauté reconnaissent les petits miracles qui se vivent quotidiennement dans nos organisations. Ces marques de reconnaissance sont spécialement appréciées lorsqu’elles nous parviennent durant la rentrée scolaire et lorsqu’elles sont émises par des gens de la trempe de M. Camil Bouchard. Professeur au Département de psychologie de l’UQAM, de 1975 à 2003, puis député à l’Assemblée nationale durant 7 ans, M. Bouchard a toujours eu à coeur de défendre les jeunes ayant des parcours de vie atypiques.

Le 22 août dernier, dans les pages d’opinion du journal Le Devoir, M. Bouchard a présenté l’approche pédagogique des CFER comme un modèle efficace et alternatif à l’intégration des élèves en difficultés dans les classes régulières.

Selon lui, les CFER offrent un environnement de formation flexible et collaboratif, notamment grâce à l’enseignement en tâche globale. Cette organisation différente permet de mieux répondre aux besoins des élèves, affirme-t-il.

« On [y] connaît intimement chacun de ces élèves, ses besoins, les étapes de son développement et de ses apprentissages, et chaque élève apprend à se connaître lui-même ou elle-même. Il y aurait bien d’autres choses à décrire sur ce que qui se passe quotidiennement dans ces CFER. Tout est mis en place pour que chacun des élèves puisse vivre du succès, aussi petit soit-il, chaque jour, et qu’il se construise des compétences reconnues par la société. Ce n’est pas rien. », écrit M. Bouchard.

Alors que le milieu de l’éducation est confronté à une multitude de défis, « la présence même de ce réseau exceptionnel dans nos écoles publiques est la démonstration que notre système éducatif est capable de créativité, de plasticité, d’adaptation », ajoute-t-il.

Il est vrai que l’approche pédagogique des CFER est porteuse d’espoir. Pour les élèves, qui cherchent désespérément à vivre des succès à l’école. Pour les parents, qui espèrent que leur enfant trouvera sa place dans une société de plus en plus exigeante. Pour les employeurs, qui espèrent pouvoir compter sur des travailleurs fiables, engagés et prêts à surmonter des difficultés. Pour le personnel scolaire en général, mais surtout pour ceux qui intègrent leur profession, car l’approche pédagogique des CFER est une solution efficace pour contrer l’isolement professionnel et la lourdeur de la tâche. La tâche est lourde, il n’y a pas de doute, mais la partager avec des collègues la rend plus agréable et plus stimulante.

En cette rentrée scolaire, chers membres des équipes CFER, sachez que le Réseau, tout comme une foule d’intervenants de la société civile, reconnaît les succès quotidiens que vivent vos jeunes, grâce à vous. Qu’ils soient grands ou petits, ces succès sont la base de la persévérance scolaire et de la reconstruction de l’estime de soi, deux piliers essentiels qui permettront à nos jeunes de rêver, de croire en leur potentiel et de développer une image positive de leur réseau scolaire.

Avec tout mon appui, avec toute mon admiration, je vous souhaite, chère communauté CFER, une très belle année scolaire 2025-2026.

-Guillaume Leduc, directeur général, Réseau québécois des CFER

Pour lire la lettre de M. Bouchard publiée dans Le Devoir, cliquez ici!

Pour en savoir plus sur M. Camil Bouchard, cliquez ici!

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