Un travail d’équipe


Le recyclage a eu son lot d’entraves et de mauvaise presse au cours des dernières années, et pour cause, suite entre autres à la décision de la Chine de bannir les plastiques en provenance du Canada et d’autres pays. Cependant, la réalité est beaucoup plus optimiste pour la SOGHU.

Tout d’abord, les contenants de plastique qu’elle compte parmi ses produits, étant de haute qualité, ne sont pas concernés par les récents événements. De plus, puisqu’elle transige avec des entreprises privées établies au Canada, la SOGHU est en mesure de valoriser la totalité des plastiques qu’elle récupère dans le cadre de son programme. Le succès de l’organisation peut être attribué à plusieurs facteurs, mais le plus déterminant est la qualité des relations d’affaires avec ses partenaires. Au fil du temps, la SOGHU a tout mis en œuvre pour développer et maintenir des relations solides avec ses membres, récupérateurs, valorisateurs et points de dépôt. C’est d’ailleurs à leur coopération que la SOGHU doit sa capacité d’adaptation à la réalité terrain et par le fait même, ses résultats actuels. Il va sans dire que l’implication de l’industrie par le biais du conseil d’administration assure aussi un suivi serré des opérations. Tous les joueurs mettent la main à la pâte et c’est spécifiquement ce qui fait le succès de la SOGHU.

La SOGHU peut également compter sur la participation de nombreux générateurs et municipalités, qui s’impliquent en adhérant au programme en tant que point de dépôt. On compte présentement plus de 1100 points de dépôt au Québec, puis l’association voit généralement 30 à 40 nouveaux enregistrements s’ajouter à la liste chaque année. Il s’agit d’établissements offrant à la population un endroit où rapporter ses petites quantités d’huiles usagées, glycols (antigels), filtres, contenants d’huile et d’antigel ainsi que ses lubrifiants en aérosol. C’est grâce à la participation de ces établissements que la SOGHU est en mesure de récupérer les quantités générées par la population. Il s’agit de la seule porte de sortie pour bien des gens qui n’auraient autrement pas su quoi faire de ces produits.

Hormis la participation de ses partenaires, le bon fonctionnement de la SOGHU repose aussi sur la notoriété du programme. L’association continue donc ses efforts de sensibilisation afin de faire connaître son programme au public. C’est dans cet esprit qu’est née la collaboration entre la SOGHU et le Réseau CFER. Par le biais de la caravane de la récupération du CFER partout au Québec, les présentations faites ne font qu’augmenter la visibilité de l’association. La SOGHU a d’ailleurs bonifié cette présentation en fournissant des trousses de seconde vie, qui démontrent ce qui advient des produits une fois récupérés. Ces trousses fournissent donc un visuel clair du potentiel des produits récupérés. Ce partenariat a davantage pour but d’apporter une visibilité au programme afin d’augmenter la participation du public. Comme la SOGHU le dit si bien : « Travaillons ensemble pour la planète ».

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