Dans notre monde d’aujourd’hui, de plus en plus connecté, et devant l’utilisation toujours grandissante des nouvelles technologies, l’urgence d’assurer une saine gestion des produits électroniques désuets se fait sentir. Selon un rapport publié en juin 2020 par l’Organisation des Nations Unies, une quantité record de 53,6 millions de tonnes métriques de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) a été produite à l’échelle mondiale en 2019, soit une augmentation de 21 % en seulement cinq ans.[1]
Cette réalité planétaire est au centre des préoccupations de nombreux pays qui reconnaissent la nécessité d’agir rapidement pour contrer ce fléau. En ce qui concerne les produits électroniques, le Québec peut se réjouir d’avoir réglementé ce secteur et de pouvoir profiter depuis 2012 d’un programme officiel de récupération et de valorisation de ce type de « déchet » – terme plutôt paradoxal étant donné la richesse des ressources qu’on peut y trouver. Mis sur pied et orchestré par l’ARPE-Québec, le programme Recycler mes électroniquesMC offre à la population une façon simple, efficace et responsable de départir de ces appareils.
Alors que le ministre de l’Environnement du Québec vise à réduire de 50 % d’ici 2025 les 17 000 tonnes de déchets qui sont quotidiennement enfouis dans la province[2], l’ARPE-Québec souhaite plus que jamais sensibiliser les gens à l’importance de ne pas jeter les vieux produits électroniques à la poubelle ou encore les déposer en bordure de rue ou dans un bac de recyclage. En effet, ce n’est vraiment pas la chose à faire puisque bon nombre d’entre eux vont malheureusement se retrouver entre de mauvaises mains ou dans les sites d’enfouissement. Apporter ses SerpuariensMD dans un des quelque 1 000 points de dépôt officiels du programme est plutôt la solution tout indiquée pour en assurer le traitement sécuritaire, sûr et écologique.
Contrairement à d’autres biens de consommation dont la matière première est unique et facilement identifiable, les produits électroniques sont complexes et composés de plus d’une matière récupérable. Ils renferment des ressources, comme le verre, le plastique, l’or, l’argent, le cuivre et le palladium, dont plusieurs peuvent être utilisées encore et encore sans perdre leurs propriétés. Mais ce n’est pas tout. Certains contiennent aussi des substances toxiques comme du mercure et du plomb qui sont néfastes pour l’environnement et la santé. On comprend donc qu’il est primordial de détourner ces appareils de l’enfouissement — autant pour prévenir la contamination des sols et protéger les travailleurs que pour récupérer de précieuses ressources qui pourront servir à la fabrication de nouveaux produits de toute sorte.
Depuis les débuts du programme, les Québécois ont permis à plus de 140 000 tonnes métriques de produits électroniques en fin de vie utile d’éviter les sites d’enfouissement. Recycler de manière responsable, c’est avoir la possibilité d’agir pour l’environnement et il n’a jamais été aussi facile de le faire. Pour trouver un point de dépôt officiel au Québec et obtenir plus de renseignements, visitez www.recyclerMESelectroniques.ca/qc.
[1] Source : Multiplication des déchets d’équipements électriques et électroniques au niveau mondial: une augmentation de 21% en cinq ans
[2] Source : Québec vise à réduire de moitié les déchets enfouis d’ici 5 ans