Au quotidien, de plus en plus de gens ont désormais développé le réflexe de mettre les épluchures de légumes au compost, de recycler leur boîte de céréales ou de donner les vêtements qu’ils ne portent plus à une friperie ou à un organisme de charité. Toutefois, lorsqu’on tombe sur la boîte remplie de vieux produits électroniques, bien des personnes ont tendance à la remettre, encore pleine, sur la même tablette.
Alors qu’octobre marquait le mois de l’économie circulaire, le moment est venu de changer cette habitude pour la transformer en action concrète de réemploi ou de recyclage. Est-ce que ce mini haut-parleur fonctionne encore? Et ce lecteur MP3? Qu’en est-il du vieux cellulaire? Même si ces produits électroniques ne nous servent plus, cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas en état de marche! Peut-être qu’un membre de notre famille, un ami ou un organisme pourrait y trouver une utilité. Et s’ils ne fonctionnent plus du tout, plutôt que de les conserver, c’est possible de leur redonner de la valeur en les recyclant!
À l’heure actuelle, 48 % des Québécoises et des Québécois (près d’un sur deux!) ont à la maison de vieux produits électroniques dont ils veulent se débarrasser. Il ne sert à rien de les laisser accumuler la poussière. Ces appareils peuvent encore être utiles, bien au-delà de la place qu’ils occupent dans nos armoires : un simple geste pourrait permettre de les réemployer ou, s’ils sont inutilisables, de les recycler pour récupérer les métaux, les plastiques et le verre qui pourront encore servir dans la fabrication d’une panoplie d’objets.
S’il est vrai qu’une saine gestion des matières résiduelles passe par la réduction à la source et le réemploi, il est aussi vrai que la récupération des ressources non renouvelables contenues dans les produits en fin de vie utile contribue également à l’économie circulaire.
On a de quoi être fiers, mais…
Au Québec, depuis plus d’une décennie, le visage de la récupération des produits électroniques a changé. Grâce à la population, le programme Recycler mes électroniquesMC, aussi connu sous le nom Les SerpuariensMD,a permis de détourner des sites d’enfouissement plus de 225 000 tonnes d’appareils électroniques. Les taux de récupération de tous les types de produits électroniques ont augmenté en 2024. Toutes les cibles de récupération fixées par le gouvernement ont été atteintes, sauf pour la catégorie des systèmes audio/vidéo portables/personnels, qui comprend des produits comme les baladeurs, appareils photo numériques, caméscopes, mini consoles de jeu vidéo portatives et montres intelligentes. Il faut l’avouer, il est plus ardu de récupérer ces appareils puisqu’ils prennent peu de place et sont souvent oubliés au fond d’un tiroir.
On peut donc faire encore mieux!
Alors que 98 % des Québécois sont d’avis qu’il est important de se départir de ses vieux produits électroniques en passant par un programme de recyclage officiellement reconnu, il est temps de passer à l’action. Il existe quelque 1 000 points de dépôt officiels à travers la province permettant de récupérer plus de 150 types de produits électroniques. Prenons donc le temps de faire le tri dans cette fameuse boîte d’appareils électroniques inutiliséset d’en disposer de la meilleure manière possible. Parce que recycler ses Serpuariens, ça sert pas à rien!MD
Trouver un point de dépôt officiel au Québec
L’équipe de l’ARPE-Québec
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